jeudi 3 septembre 2015

Un ailleurs assez proche

SLOVENIE
La Slovénie, vous connaissez ? Non, pas la "Slovaquie", j'ai dit la SLOVENIE. Et non, ce n'est pas un lieu imaginaire inventé par une  écrivaine mélancolique et à la longue chevelure châtain foncé (longue, mais désespérément lisse, même si sa propriétaire tournicote ses mèches dès qu'elle est dans le bus - avant, elle se rongeait les ongles, ce n'était pas mieux) qui aurait tellement aimé se prénommer "Slovène".
Petit pays d'Europe du Sud, avec quelque deux millions d'habitants, la Slovénie a obtenu son indépendance de la Yougoslavie en 1991. Elle est même membre de l'Union européenne depuis 2004.
Des choses comme cela et d'autres sur sa population, sa superficie, sa langue, son histoire, vous pourrez les trouver sur votre Wikipédia habituel.
Mais je vous suggère de venir plutôt au Flâneur le 11 septembre, à 20 heures, pour écouter Zdenca Stimac parler de la Slovénie. Zdenca existe pour de vrai. Elle n'a pas une longue chevelure lisse, mais elle est d'origine slovène. Comme la littérature de ce pays lui semblait importante, elle a souhaité la faire connaître aux petits Français ignorants que nous sommes, en traduisant quatre ouvrages. Et puis, comme les candidats éditeurs ne se bousculaient pas au portillon, elle a créé sa propre maison d'édition, les Editions franco-slovènes et Cie.
Zdenca ne gagne pas sa vie en traduisant et en éditant. Elle traduit et édite parce qu'elle aime ses auteurs.
Difficile de ne pas la suivre sur ce chemin-là, vous allez voir - les auteurs slovènes sont pleins de vie, d'humour, d'insolence, de tristesse et d'étonnement. Le 11 septembre, en plus des informations données par Zdenca, deux lectures vous mettront, j'espère, l'eau à la bouche.
Couverture d'un conte publié par les Editions franco-slovènes


ET AVANT
Le vendredi précédent, autrement dit le 4 septembre à 20 heures au Flâneur, ce n'est pas mal non plus. Claudy Sarrouy interprète "Mme Olive sens dessus dessous", l'histoire d'une assistante sociale au bout du rouleau qui se recycle féministe à coups de récits, de sketches, de chansons, de slogans et surtout de costumes extrêmement personnels...
Nourri de quotidien et de vécu (Claudy Sarrouy est effectivement assistante sociale), ce spectacle déjanté nous entraîne vers un univers de folie.

AUTRES INFORMATIONS
Pour ne pas vous casser le nez et trouver ça désagréable, sachez que Le Flâneur a décidé de se la couler douce. Horaires d'automne à partir du 13 septembre (ne croyez plus ce qu'indique la colonne de droite - je ne sais pas comment la modifier) : le café est fermé les lundi et mardi ; les autres jours, il vous accueille de 12 heures à 19 heures.
Le cours d'espagnol reprendra au printemps. 
Le cours de taï-chi se termine le 7 septembre. Snif.
Pour l'instant, les conversations franco-anglaises du dimanche matin (de 11 heures à 12 h 30)  tiennent bon - on dirait que ces gens-là ont encore des choses à se dire.
Même résistance pour le marché du vendredi (17 heures à 19 heures) sur le parking du Flâneur. Depuis peu, il s'est même enrichi de deux nouvelles exposantes : fromages de chèvre, et des bijoux en création unique.